Influencée surtout par l’impressionnisme, je nourris mon inspiration grâce à la bougeotte intempestive qui m’habite, et qui me pousse à voyager la majeure partie de l’année. Les sujets sont élaborés et réfléchis mentalement, au fil des opportunités lors de mes expéditions.
Un carnet de voyage m’accompagne également, dans lequel je pose des idées, et surtout, stimule ma créativité. Enfin, lorsque je rentre quelques semaines en France, je travaille, en silence, dans l’atelier de ma maison située en campagne.
Mes tableaux sont statiques. Je peins des sujets calmes, propices à la concentration, et dont la perception doit inspirer une plénitude totale.
Parfois, je reste sur des périodes plus longues en France et m’adonne à d’autres types de créations afin de me ressourcer et me donner un œil neuf sur mon travail. C’est une étape importante ou je ressors des travaux pour les métamorphoser. J’y pratique aussi beaucoup d’explorations qui peuvent nourrir des productions ultérieures.
Je considère un travail terminé après plusieurs jours à l’observer. Certains ouvrages restent étalés dans mon atelier plusieurs mois durant et, lorsque je juge que la contemplation de mes tableaux est favorable à l’observateur pour divaguer sur ses propres réflexions, j’y appose ma signature.